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Le Théâtre de la Closerie : Humour : Chraz 7 et 8 juillet 2018 Finissons-en avec les pauvres

29 juin 2018, 07:50, par Courts-circuits la Cagnole

Théâtre Rural de La Closerie
12ème Festival des Etaisiades
17, Route de Clamecy 89480 Etais La Sauvin Tél : 03 86 47 28 16
Humour
Chraz Finissons-en avec les pauvres
Samedi 7 juillet à 20h30 précises
Dimanche 8 juillet à 16h00 précises

Prix d’entrée : participation aux frais (PAF) 15 € ou 11 € si adhérent. Réservation par site : http://www.lacloserie-spectacles.fr/ par courriel : lacloserie1 orange.fr par téléphone : 03.86.47.28.16.
Source Wikipédia : Extrait Son nom de naissance est Jacques Louis Chraszez. Son grand-père se nommait Chrząszcz avant que son nom ne soit légèrement déformé par les employés de l’état civil quand il a obtenu des papiers français.
Après de nombreux métiers (dans le désordre : contrôleur laitier, disc-jockey, électromécanicien dans l’armée de l’air (inadapté), menuisier, chômeur, marchand de frites, de gaufres, gérant de camping), il « monte » pour la première fois sur scène au Petit Vélo à Clermont-Ferrand en 1986 avec quelques ébauches de sketchs, parrainé par Catherine Jouglet, au cours d’une « nuit du théâtre » organisée par Franck Gibaud.
Quelques mois plus tard, il crée son premier spectacle entier : La Vodka de la défense. Suivront une dizaine d’autres : La Vodka du diable, Chraz 92, Simple malgré l’anonymat, Mi culturel, mi cul-terreux, etc., sans oublier quelques années en duo « textes et musiques » aux côtés de son éternel complice « Wally » dans Résistance comique, l’ancêtre de Faudrait qu’on répète. Il arrêtera assez rapidement de baser une trop grosse partie de son comique sur les jeux de mots pour passer aux jeux d’idées. Avec toujours l’ambition de provoquer des rires, il aborde aujourd’hui ses thèmes de prédilection à travers des personnages de plus en plus absurdes ou (et) surréalistes : le racisme, l’immigration, les inégalités, l’écologie, la rigidité des comportements, les certitudes, l’avidité, le mépris de ceux qui ont tout pour ceux qui n’ont rien, et plus généralement cette volonté de l’humanité dont la concrétisation semble se profiler de plus en plus clairement à l’horizon : « On n’hésitera pas à disparaître si ça peut nous rapporter du pognon. »
Chraz s’adapte. Tour à tour de gauche, de droite, puis de groite et de dauche, il ne sait plus où il en est mais il a tout de même refusé le poste de porte-parole de la majorité silencieuse que lui proposait Édouard Philippe, probablement dans l’espoir qu’il la ferme enfin
• Après avoir résumé la Cinquième République pour les plus jeunes, il tente d’en finir avec les pauvres en démontrant qu’ils sont responsables de leur propre malheur. La preuve, c’est qu’ils se laissent exploiter par les riches alors qu’ils sont bien plus nombreux qu’eux.
Finissons-en avec les pauvres À mi-chemin entre analyse pertinente et philosophie de comptoir, ce spectacle dresse le bilan de l’idiocratie humaine, un bilan extrêmement positif si on ne fait pas l’erreur de le regarder avec des yeux de pauvre.
L’artiste demande l’indulgence du public car il n’est pas évident d’être à la fois comique et politique à cause de la loi contre le cumul des mandats.